Vertou / Blain. 72 km.
Nous voilà de nouveau sur la route...nous filons vers Nantes pour accrocher notre parcours. Nous venons de dire au revoir à Florence chez qui nous avons passé 2 pleines journées de glandouille, le temps de quelques mises au point mais aussi dans l'attente du retour...du Printemps !
Ce matin, comme nous l'avait dit notre copine Evelyne, la météo est conforme aux prévisions...il flotte et le vent nous est favorable, mais il devrait y avoir une nette amélioration à partir de Dimanche !
A peine sommes nous arrivés en centre ville qu'une voiture nous klaxonne...c'est Floflo qui vient de nous rattraper pour nous amener ma polaire manche courte que j'avais oublié...re embrassade...
Nous retrouvons au passage l'île de Versailles que nous avions parcourue l'année dernière lors de notre escale forcée chez notre Flavien.
Avant de partir de Tours, j'avais téléchargé la trace de ce nouveau tronçon qu'est la Velodyssee qui nous mène jusqu'à Roscoff. Nous suivons cette trace qui diverge un peu du tracé enregistré. Nous regrettons ne pas avoir de support papier...le GPS, c'est bien mais trop petit pour apprécier les distances et pour visualiser sur une grande distance.
À Sucé sur Erdre, comme tout le monde s'en doute, les habitantes s'appellent des Suc...ses, çoise, bien sûr...nous y faisons une halte le temps de laisser passer une ondée...un passant, bien sympa, attiré par nos vélos, nous propose gentiment de faire un breack chez lui...mais nous déclinons l'offre...il y a de la route ! Au cours de la tchache, il nous dira avoir déjà fait 2 voyages, 1 de 6 mois, et l'autre de 1 an !..respect !
Peu après, nous commençons à longer le canal qui relie Nantes à Brest...une voie dite "propre", c'est a dire, uniquement utilisable par les piétons, chevaux, et vélos, en gros, interdite aux engins motorisés ! En fait de voie propre, il s'agit d'un chemin, qui avec les dernières pluies, est devenu un calvaire pour nos cuisses et nos montures qui collent...du coup, les moyennes tombent et la distance de 60 km/ jour que nous nous sommes fixée et que nous pensions raisonnable, va etre difficiles à assurer.
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| Cathye, le soleil est derrière ! |
Dommage que le soleil ne soit pas de la partie car ce premier tronçon ne nous apparaît pas aussi chouette qu'il devrait l'être. Malgré tout, nous avançons.
Arrivé a Blain, le camping est fermé...le portail est costaud ! Mauvaise pioche, le local poubelle qui communique avec le terrain est ouvert...l'air de rien, nous nous engageons et nous installons à l'abri des regards ! Il y a de l'eau, c'est nickel. S'en suit le montage de notre nouvelle maison en tissu...j'en profite pour mettre un coup de jet sur les vélos qui sont devenus minables....et horreur et désespoir, je constate sur ma roue arrière un rayon... CASSÉ ! Et merde +++++++++.On a des rayons d'avance mais pas pour ma roue arrière qui a un rayonnage spécifique que m'avait concocté le vélociste de Tours l'année dernière...là, j'ai pas gazé ! On verra ça demain.
La soupe est avalée, la vaisselle torchée,...comme d'hab...dodo.
Blain / Redon. 55 Km.
Ce matin, le soleil est bien au rendez vous, c'est déjà pas mal.
Je suis un peu dépité. Je gamberge sur les solutions à venir...la prochaine ville d'importance est Redon, située à 50 bornes...
Catherine n'est pas vraiment dans le rythme. Elle en bave, elle jure...la route reste collante malgré le soleil qui peine à éponger les centaines de litres de flotte qui sont tombées tout cet hiver.
Cerise sur le gâteau, nous devons franchir des segments de chemins inondés ! Nos pieds ont droit à une patte chaude à chaque tour de pédale ! Les champs sont saturés, les clôtures sont submergées, les animaux se sont réfugié sur les hauteurs.
Nous rencontrons pas mal de hérons trouillards qui s'envolent dès qu'ils nous voient alors même que nous sommes encore à bien 200 mètres d'eux !
La cloche de l'église sonne midi alors que nous sommes en train de déguster 3 huîtres chacun, achetées à un vendeur ambulant...exquises ! Mon Opinel avec lequel je les ai ouvert, lui, n'a pas apprécié !
Redon est en approche, nous fleurtons avec quelques centaines de mètres de bitume ! Grand bonheur !
Cette Velodyssee serpente à un point tel que les distances sont doublées par rapport à celle que l'on ferait en voiture.
Redon est là. Aussitôt, nous nous mettons a la recherche d'un Camping...pas loin de 10 bornes à tourner en rond et rien...le camping municipal que nous trouvons est bien fermé et cette foi ci, pas de local poubelles !
Nous rebroussons chemin et nous nous rabattons sur un 2 étoiles au prix correct...la réceptionniste sympa nous dresse une liste des vélocistes de la ville !..demain, il fera jour on part en quête de rayon, pas de panique...une bonne nuit de sommeil...après un Kebab Istanbul en pleine rue Redondaine !
Kolamaroue' Style...